On distingue quatre catégories de substituts osseux et de greffe osseuse :
Les greffes autogènes ou autologues qui ont pour origine le patient lui-même mais qui impliquent une prélèvement et donc un deuxième site opératoire source d’inconfort et de douleur pour le patient.
Elles ont l’avantage de permettre tous les types de reconstruction osseuse préimplantaire et autres, ainsi qu’une excellente biocompatibilité.
Les allogreffes : le prélèvement provient d’os de banque humaine et est traité avant son implantation.
Les xénogreffes : leur origine est animale. Le principal est le bio-ossR d’origine bovine, très utilisé en chirurgie de comblement des sinus maxillaires et des alvéoles dentaires.
Ces substituts osseux ont l’avantage d’être facilement disponibles sans nécessiter un deuxième site opératoire. En revanche il ne permet pas tous les types de reconstruction osseuse. Enfin une polémique existe quant à son usage et au risque de transmission de maladies à prions.
Une bonne information des patients est nécessaire avant l’usage de ces greffes.
Les produits de synthèse : très nombreux, ils sont fabriqués de toutes pièces et contiennent tout ou partie de la trame minérale de l’os.
On a par exemple les bio-verres, l’hydroxy-apatite, le calcium triphosphate…
Docteur André Chaine
Ancien interne des Hôpitaux de Paris
Ancien chef de clinique des Hôpitaux
Praticien hospitalier des Hôpitaux de Paris à la Pitié-Salpêtrière
Chirurgien maxillofacial
Chirurgie esthétique et reconstructrice du visage
Micro-chirurgie
Chirurgie implantaire et préimplantaire